Ouvrir un restaurant à Paris : le budget et les investissements à prévoir

Paris, connue pour sa scène culinaire vibrante et diversifiée, attire chaque année des entrepreneurs déterminés à percer dans ce secteur. Cependant, les contraintes budgétaires, les démarches administratives et les besoins en financement imposent une préparation minutieuse. Découvrez les éléments essentiels à connaître pour ouvrir un restaurant à Paris et l’importance de travailler avec un expert-comptable pour sécuriser l’investissement et maximiser les chances de succès.

Publié le 09/12/2024 à 17h35 - Modifié le 20/03/2025 à 11h55

Les prévisions de budget : les investissements et les dépenses initiales pour ouvrir un restaurant

Le coût du local commercial et de son aménagement

Le choix du local commercial représente une part importante du budget initial puisque les loyers à Paris sont élevés, surtout dans les quartiers centraux et prestigieux. En plus du loyer, il faut éventuellement prévoir des travaux de rénovation (peinture, électricité, plomberie) et d’aménagement pour adapter le local à l’accueil des clients du restaurant et aux normes de sécurité alimentaire. Les frais peuvent inclure l’installation de la cuisine, la décoration, l’éclairage, l’équipement de salle et sans oublier les frais de l’agence immobilière. Par ailleurs, il y a notamment le coût du pas de porte à prévoir, il s’agit d’une somme payée par un locataire à un bailleur pour obtenir le droit de louer un local commercial. Ce paiement unique, distinct du loyer, permet au locataire d’exploiter le fonds de commerce associé à l’emplacement. Le pas de porte est souvent élevé, surtout dans des zones commerciales prisées, car il représente non seulement l’accès à l’emplacement mais aussi potentiellement la transmission d’une clientèle établie. A Paris, d’après les sites d’annonces immobilières, le prix d’un local commercial peut varier entre 300 euros et 1020 euros par m2 et par an pour de la location. Concernant l’acquisition d’un local commercial à Paris, le prix moyen est estimé à environ 8900 euros/m2.

L’achat de matériel et mobilier du restaurant

L’investissement de l’équipement avant l’ouverture du restaurant représente un autre poste de dépense significatif avec notamment la cuisine qui doit être équipée de matériel professionnel pour respecter les normes d’hygiène et de sécurité. De plus, le choix du mobilier (tables, chaises, éclairage, décorations) et la signalétique extérieure de la vitrine doivent correspondre à l’ambiance du concept et aussi être fonctionnel et résistant.

Les licences et réglementations du secteur de la restauration

L’obtention des licences et le respect des réglementations sont des étapes incontournables pour ouvrir un restaurant à Paris en toute légalité. Selon le type de services proposés, l’entreprise doit acquérir différentes autorisations et licences pour être en conformité avec la législation française.

La licence IV et la vente d’alcool

Si l’entreprise souhaite proposer des boissons alcoolisées dans son restaurant, il est obligatoire de disposer d’une licence spécifique avant l’ouverture du restaurant. La licence IV, qui autorise la vente de toutes sortes d’alcools pour consommation sur place, est souvent nécessaire pour les établissements de restauration classique. Cependant, il est important de noter que cette licence est limitée en nombre à Paris et peut s’avérer coûteuse, car elle s’achète souvent d’occasion auprès d’autres exploitants ou lors de transferts de licence. Son prix peut atteindre plusieurs dizaines de milliers d’euros, surtout dans les quartiers prisés. Pour les restaurants qui envisagent de vendre uniquement des boissons faiblement alcoolisées (bière, vin), la licence III peut suffire. Cette licence est plus abordable, mais elle limite la gamme des boissons que l’entreprise souhaite proposer.

La licence petite restauration et grande restauration

Il existe également des distinctions entre les types de restauration à savoir la licence de petite restauration qui est nécessaire si le restaurant propose uniquement des plats simples ou des repas sans alcool, tandis que la licence de grande restauration est requise pour les restaurants qui souhaitent proposer une carte de boissons alcoolisées en complément d’une offre de restauration plus complète.

Le permis d’exploitation pour ouvrir un restaurant

En plus de la licence, le permis d’exploitation est un document obligatoire pour tout exploitant d’établissement de restauration, délivré après une formation spécifique (coût entre 250 et 600 euros). Cette formation vise à informer les restaurateurs de leurs obligations en matière de santé publique, de prévention de l’alcoolisme et de sécurité des clients. Le permis d’exploitation a une durée de validité de dix ans et pourra être renouvelé à son expiration.

Les déclarations à la Préfecture et à la Mairie de Paris

À Paris, l’ouverture d’un restaurant nécessite également une déclaration préalable auprès de la Préfecture puisque le restaurateur doit informer les autorités locales de la nature de son activité, des horaires d’ouverture et respecter la législation en matière de nuisance sonore, surtout si l’établissement est situé dans un quartier résidentiel. Pour installer une enseigne visible de l’extérieur ou proposer une terrasse, une demande d’autorisation auprès de la Mairie de Paris est nécessaire. L’installation de tables ou de chaises sur la voie publique implique une redevance annuelle et des démarches administratives spécifiques.

Tableau récapitulatif des demandes d’autorisation et de licence à effectuer pour ouvrir un restaurant à Paris

Licence & autorisation Description Documents à fournir Site internet pour la demande Informations supplémentaires
Licence de débit de boissons Autorise la vente de boissons alcoolisées. – Formulaire Cerfa n°11542*05 Service-Public.fr La déclaration doit être effectuée au moins 15 jours avant l’ouverture.
– Pièce d’identité
– Permis d’exploitation valide (moins de 10 ans)
Permis d’exploitation Formation obligatoire pour les exploitants de débits de boissons. – Attestation de formation délivrée par un organisme agréé Préfecture de Police de Paris Le permis est valable 10 ans et nécessite une formation de mise à jour pour le renouvellement.
Déclaration d’exploitation Notification préalable de l’ouverture de l’établissement. – Formulaire Cerfa n°11542*05 Service-Public.fr À déposer en mairie ou à la Préfecture de Police de Paris au moins 15 jours avant l’ouverture.
– Pièce d’identité
– Permis d’exploitation
Déclaration sanitaire Notification auprès de la DDPP pour le respect des normes d’hygiène. – Formulaire Cerfa n°13984*05 Service-Public.fr À effectuer avant le début de l’activité.
– Plan des locaux
– Description des activités
Autorisation d’occupation du domaine public (Terrasse) Permet l’installation d’une terrasse sur l’espace public. – Formulaire de demande spécifique Mairie de Paris La demande doit être renouvelée annuellement.
– Plan de la terrasse
– Assurance responsabilité civile
Licence restaurant Autorise la vente de boissons alcoolisées uniquement pendant les repas. – Formulaire Cerfa n°11542*05 Service-Public.fr Obligatoire si l’entreprise sert de l’alcool uniquement en accompagnement des repas.
– Pièce d’identité
– Permis d’exploitation

 

Les autres coûts à prévoir pour l’ouverture d’un restaurant à Paris

La première année d’activité pour un restaurant nécessite une planification minutieuse des dépenses pour garantir un lancement réussi et une gestion efficace. Voici un aperçu complet des coûts à prévoir avant l’ouverture d’un restaurant :

1. Les achats de marchandises et de boissons : la constitution de stocks de marchandises pour l’élaboration des plats du restaurant représente une dépense récurrente, dont le montant dépend de la marge prévue et du niveau d’activité. De plus, les achats de boissons (alcoolisées et non-alcoolisées) doivent être budgétisés et tenir compte de la demande et des marges souhaitées.

2. Les charges de personnel du restaurant : les salaires des employés (cuisiniers, serveurs, plongeurs) représentent une part conséquente du budget. Les cotisations sociales et charges patronales, ainsi que d’éventuels frais de formation, doivent également être intégrés.

3. Les frais généraux du restaurant tels que :
o Les dépenses d’énergie pour la consommation d’électricité et de gaz
o L’entretien du matériel et produits d’entretien afin de maintenir la cuisine et la salle en conformité avec les normes d’hygiène.
o Le petit matériel de cuisine comme les ustensiles divers pour compléter l’équipement de base.
o Une assurance professionnelle puisqu’elle est obligatoire pour couvrir les risques (incendie, responsabilité civile), elle coûte entre 500 et 1 500 € par an.
o Les honoraires de l’expert-comptable : l’accompagnement par un expert-comptable spécialisé dans la restauration est essentiel pour une gestion financière et fiscale rigoureuse.
o Les dépenses de publicité et marketing, si l’entreprise souhaite donner plus de visibilité à son restaurant, des frais pour la création de votre site internet, des campagnes de publicité, la gestion des réseaux sociaux, etc. peuvent s’ajouter aux charges.
o Les frais bancaires qui sont liés aux opérations financières et transactions quotidiennes du restaurant.
o Les frais de téléphone et internet pour la gestion quotidienne et les réservations du restaurant.

4. Le fonds de roulement est indispensable pour faire face aux imprévus et maintenir la trésorerie. Il couvre les dépenses initiales avant l’atteinte d’un flux de trésorerie positif et peut représenter entre 10 000 et 20 000 €.

 

Les ratios sectoriels moyens d’un restaurant à Paris (source RCA)

Désignation Montant (€) % du CA
Chiffre d’affaires 463 408 100%
Ventes + Production réelle 463 379 100%
Marge globale 421 465 91%
Autres achats et charges externes 279 639 60%
Valeur ajoutée 141 826 31%
Charges de personnel (exemple avec 2 salariés maximum) 50 246 11%
Excédent brut d’exploitation 84 872 18%
Dotations aux amortissements 28 017 6%
Résultat d’exploitation 61 649 13%
Résultat financier -1575 0%
Résultat courant 60 075 13%
Résultat exceptionnel 881 0%
Résultat de l’exercice (avant l’Impôts sur les Sociétés) 60 020 13%
Capacité d’autofinancement 83272 18%


Aperçu du budget moyen à prévoir pour l’équipement et les investissements d’un restaurant (source Atometrics)

Type d’équipements Prix unitaire neuf (HT) Durée de vie économique
Mobilier : tables, chaises, buffets, rayonnage, etc. de 1 500 € à 2 000 € du m² 10 ans
Matériel destiné au service : Linge, couverts, verrerie, platerie, petit matériel de 1 000€ à 5 000€ 5 à 10 ans
Caisse électronique 500€ à 1 500€ 3 ans
Site internet environ 1 500€ 1 à 3 ans
Équipement de cuisine : réfrigérateur, fours, congélateur, partie chaude de 2 000€ à 5 000€ 5 à 10 ans

 

L’achat d’un fonds de commerce pour ouvrir un restaurant à Paris : en quoi cela consiste ?

L’achat d’un fonds de commerce consiste à acquérir l’ensemble des éléments nécessaires à l’exploitation d’une activité commerciale déjà existante. Cela inclut des éléments matériels, comme les équipements et le mobilier, mais aussi des éléments immatériels, tels que la clientèle, le droit au bail, l’enseigne et parfois les licences (par exemple, une licence IV pour les restaurants). Contrairement à l’achat de murs, il ne s’agit pas de devenir propriétaire des locaux, mais d’acquérir l’activité en elle-même. Cette opération permet de démarrer rapidement une activité et de bénéficier d’une clientèle existante et d’une localisation stratégique. Cependant, elle nécessite une analyse approfondie pour évaluer la rentabilité et les éventuels risques liés au fonds de commerce.

 

La tendance des prix des fonds de commerce (source Atometrics)

2019 2020 2021 2022 2023 2024
Ville : PARIS
Prix médian en € 225 000 195 000 190 000 220 000 240 000 245 000
Évolution en % -1,3 % -13% -2,6 % 16% +9,1 % +2,1 %
Nb. de ventes 581 371 289 471 455 357
Volume en M€ 176,7 107,35 107,15 167,64 161,04 126,34
France
Prix médian en € 120 000 110 000 100 000 125 000 135 000 130 000
Évolution en % +9,1 % -8,3 % -9,1 % 25% 8% -3,7 %
Nb. de ventes 5 061 3 672 3 273 4 858 4 714 3 450
Volume en M€ 925,45 640,72 586,84 965,52 998 716,73

La différence entre le fonds de commerce et le droit au bail ?

Le droit au bail est un élément immatériel qui donne à un locataire le droit d’occuper un local commercial, comme un restaurant, selon les conditions définies dans le contrat de bail. Ce droit, souvent cédé lors d’un changement de locataire, permet à l’acquéreur de reprendre l’activité dans les mêmes lieux. En contrepartie, l’acquéreur verse une somme au locataire sortant, qui correspond à la valeur de ce droit. Le montant dépend de plusieurs facteurs, tels que l’emplacement, la taille du local et le potentiel commercial. Le droit au bail offre une sécurité juridique puisqu’il garantit la durée du bail et les conditions de renouvellement prévues par la loi.

Le droit au bail est, ainsi, idéal pour un entrepreneur qui souhaite simplement disposer d’un local commercial bien situé, sans nécessairement reprendre l’activité précédente. Cela lui permet d’installer son propre concept dans un emplacement déjà établi.
Le fonds de commerce est adapté à celui qui souhaite reprendre une activité existante, bénéficier de sa notoriété, de sa clientèle fidèle, et utiliser les équipements déjà en place. C’est une solution clé en main pour démarrer rapidement une activité commerciale.

La compréhension de ces deux notions est essentielle pour tout entrepreneur qui envisage d’ouvrir un restaurant à Paris, afin de choisir la solution la plus adaptée à ses objectifs et à son budget.

Retrouvez ci-dessous un tableau comparatif entre le droit au bail et le fonds de commerce.

Critères Droit au bail Fonds de commerce
Définition Droit d’occuper un local commercial selon un bail existant Ensemble des éléments permettant l’exploitation d’une activité commerciale
Contenu Uniquement le contrat de location du local (le bail commercial) Inclut les éléments incorporels (clientèle, enseigne, licences) et corporels (matériel, stock)
Objet de la cession Transfert du bail commercial à un nouveau locataire Transfert de l’activité commerciale dans sa globalité
Clientèle incluse Non Oui
Matériel et équipements Non Oui
Licences et autorisations Non (sauf exceptions) Oui, si elles font partie du fonds (ex : licence IV)
Accord du bailleur nécessaire Oui, pour la cession du bail Oui, pour la continuation du bail au profit de l’acheteur du fonds
Formalités de cession Moins complexes, nécessite un acte de cession et l’accord du bailleur Plus complexes, impliquent des formalités légales spécifiques (publicité légale, oppositions des créanciers, enregistrement fiscal)
Prix de cession Généralement inférieur, car porte uniquement sur le droit d’occupation Plus élevé, car inclut l’ensemble des actifs liés à l’activité
But pour l’acquéreur Obtenir le droit d’occuper le local pour y exercer son activité propre Reprendre une activité existante avec sa clientèle et son savoir-faire
Impact sur l’activité Nécessite de créer ou d’apporter sa propre activité Permet de poursuivre immédiatement l’activité en place

Les avantages et les inconvénients d’ouvrir une franchise à Paris

Ouvrir un restaurant à Paris par le biais d’une franchise est une option attrayante pour les entrepreneurs qui souhaite bénéficier d’un modèle éprouvé et d’un accompagnement structuré. La franchise permet à l’entreprise de bénéficier de l’expertise de la marque, d’un concept clé en main et d’une notoriété préexistante, ce qui réduit considérablement les risques liés au lancement. Les franchises offrent souvent une assistance dès les premières étapes avec notamment la recherche de locaux, les négociations de bail, les démarches administratives et la formation initiale. Les franchises apportent un soutien continu, que ce soit pour le marketing, l’approvisionnement ou la gestion quotidienne. Cependant, rejoindre une franchise implique des coûts spécifiques, comme les droits d’entrée, les redevances annuelles et parfois un pourcentage du chiffre d’affaires. Il est essentiel de bien analyser les conditions du contrat de franchise et de vérifier que le concept correspond au marché parisien, qui peut être très compétitif et exigeant. Ouvrir un restaurant en franchise à Paris est une opportunité de démarrer avec un avantage concurrentiel significatif, à condition de s’associer avec une marque solide et adaptée avec la vision de l’entreprise.

Quels sont les financements possibles pour la création d’un restaurant à Paris ?

Ouvrir un restaurant à Paris nécessite un investissement initial conséquent, influencé par divers facteurs tels que l’emplacement, la taille de l’établissement, le concept choisi et les équipements nécessaires. Selon les estimations, le budget minimum à prévoir se situe entre 150 000 € et 400 000 €. Nous recommandons de réaliser une étude de marché approfondie et d’établir un business plan détaillé pour déterminer le budget précis nécessaire à l’ouverture du restaurant à Paris.

Les prêts bancaires et microcrédits pour les sociétés

De nombreux entrepreneurs se tournent vers les banques pour obtenir un financement initial afin d’ouvrir leur restaurant à Paris. Les prêts bancaires sont courants, mais nécessitent un business plan solide et des garanties. L’entreprise peut également explorer des options comme le microcrédit pour financer les petites dépenses ou les achats de matériel. Les banques et organismes spécialisés dans la restauration sont souvent plus enclins à soutenir des projets bien structurés avec un apport personnel.

Les aides locales et régionales pour encourager les entrepreneurs

La ville de Paris et la région Île-de-France offrent divers dispositifs de soutien pour encourager l’entrepreneuriat. En fonction de la situation, l’entreprise peut bénéficier d’aides pour financer une partie des investissements ou des exonérations fiscales pour ouvrir un restaurant à Paris. Les chambres de commerce locales et les associations d’entrepreneurs sont également des ressources utiles pour obtenir des conseils et des informations sur les subventions disponibles.

Le crowdfunding pour lancer son restaurant à Paris

Le crowdfunding est une méthode de financement participatif qui permet aux entrepreneurs de lever des fonds par le biais de contributions financières de particuliers, souvent via des plateformes en ligne spécialisées comme Ulule, KissKissBankBank ou Kickstarter. Cette solution est particulièrement attractive pour les restaurateurs en phase de lancement, car elle leur offre l’opportunité de financer une partie de leur projet sans recourir uniquement aux prêts bancaires ou aux apports personnels. Une campagne de financement participatif bien menée peut non seulement récolter les fonds nécessaires mais également accroître la visibilité du futur restaurant.

Les spécificités comptables d’un restaurant

Avant d’ouvrir un restaurant, il est essentiel de bien comprendre les spécificités comptables propres à cette activité, car elle exige un suivi rigoureux et adapté, notamment par rapport à :

• La nature périssable des aliments impose un suivi méticuleux pour éviter les pertes, optimiser les achats et garantir la fraîcheur des produits. Une bonne gestion des stocks contribue directement à la rentabilité de l’établissement.

• L’optimisation de la trésorerie est un enjeu majeur car les restaurants sont souvent confrontés à des fluctuations de fréquentation. Gérer les liquidités et prévoir les périodes creuses permettent d’assurer la pérennité de l’activité et de maintenir une stabilité financière.

• Au calcul et à l’analyse régulière de la marge brute qui est indispensable pour contrôler la rentabilité des plats et ajuster les prix en fonction des coûts des matières premières. Cela permet également de réagir aux variations de prix des ingrédients, qui peuvent impacter la marge.

• La tenue de la caisse d’un restaurant nécessite une gestion stricte pour garantir la précision des entrées d’argent et le respect des obligations légales. La gestion des pourboires, des remises et des annulations doit également être rigoureuse pour éviter les écarts de caisse.

Au vu de cette complexité, l’accompagnement d’un expert-comptable à Paris pour l’ouverture d’un restaurant est fortement recommandé puisqu’il aidera non seulement à respecter les obligations comptables et fiscales, mais aussi à optimiser les coûts, à améliorer la rentabilité et à anticiper les risques financiers. Le suivi de la comptabilité d’un restaurant, par sa spécificité, requiert une expertise pointue pour garantir la réussite et la viabilité du restaurant sur le long terme.